Indépendamment de leurs idées, de leurs ambitions et de leurs allégeances les hommes politiques ont des hauts et des bas, charismatiques un jour et aussi terne qu'un pluvieux dimanche de carême le lendemain. L'astrologie nous permet de comprendre comment fonctionnent ces rythmes naturels qui décident plus souvent qu'on ne le pense des défaites et des victoires.
Voyons par exemple le combat télévisé qui a opposé
Barack Obama à Mitt Romney, dont ce dernier contre toute attente est sorti vainqueur.
Mitt Romney né le 12 mars 1947 à Detroit (USA Michigan) 9h51
Son thème n'a pas encore été décortiqué sur ce blog, cela ne saurait tarder, mais un bref coup d'œil suffit à s'apercevoir qu'il a bénéficié ce soir là d'un Mars au sommet de sa forme, illustrant parfaitement les commentaires élogieux qui suivirent : il était incisif, agressif et combatif face à un Obama acculé dans les cordes et qui a pris des coups.
Rien de surprenant si l'on sait que ce dernier 3 octobre à Denver, Mars le grand maitre des confrontations musclées, des conflits et des compétitions, se trouvait à 27°52 du Scorpion, c'est-à-dire exactement posé sur la conjonction Lune (27°36) et Jupiter (27°33) en Scorpion de Mitt Romney! La Lune voyageuse quand à elle était en face à 24°40 du Taureau!
Premier débat Obama versus Romney, le 3 octobre 2012, Denver (USA Colorado), 21h00.
Ainsi non seulement le candidat républicain fut personnellement boosté par l'astre guerrier, mais il était bien mieux à même de surfer sur la vague martienne de la soirée!
Autre détail important, le Soleil à 11°17° de la Balance transitait sur son Neptune à 9°56, multipliant une empathie qui peinait à s'exprimer depuis des mois et dirigeait un trigone à son Vénus au Milieu du Ciel, déployant le meilleur de son charme et de son pouvoir de séduction. A croire que la date avait été choisie exprès pour le favoriser!
Barack Obama le 4 août 1961 Honolulu (USA Hawaï) à 19h24 (selon l'acte de naissance)
Qu'en était-il d'Obama? Mars n'était pas si mal placé dans le thème du démocrate : culminant au milieu du Ciel et donc dominateur et au sextile de son Saturne (reposant sur de solides appuis). Le président sortant, rompu à ce genre d'exercice et affrontant un homme qui pensait-on commettrait quelques gaffes était incontestablement trop sûr de lui.
Le problème vint des carrés de Mars et de la Lune à son Uranus natal en maison VII (celle de l'adversaire) qui le rendirent nerveux et actualisèrent son carré au Milieu du Ciel, certes responsable de sa destinée spectaculaire de premier président noir des USA mais aussi capable de le faire chuter: avec les armes de Mars (l'agressivité) et de Neptune (l'empathie populaire) le républicain a neutralisé cet Uranus normalement puissant mais au quinconce d'un Saturne natal en XII: Obama est apparu terne et conservateur, loin de la nouveauté (uranienne) capable de soulever des montagnes (le yes we can!) d'il y a 4 ans.
Le défaut uranien tient dans la certitude d'être plus intelligent et d'avoir raison: mais même quand cela serait avéré, ce n'est pas le but de ce jeu. Le but de ce type de débat tient dans les apparences. Il ne s'agit pas de convaincre des intellectuels mais l'homme de la rue. Et à ce jeu Neptune et le Soleil pour cette fois républicains furent parfaits.
Obama a ainsi sous-estimé Romney, une erreur impardonnable à ce niveau de compétition. Il est clair qu'il ne s'attendait évidemment pas à une telle démonstration martiale et qu'il était parfaitement sincère quand il a déclaré le lendemain qu'il avait rencontré un « autre » Mitt Romney : cet autre était dopé à Mars, au Soleil et à Neptune .
Pour reparler des politiciens sportifs, constatons que lors du match télévisé Nicolas Sarkozy versus François Hollande, ce dernier fut également sous-estimé par son adversaire, comme par presque tout le monde d'ailleurs (à moins d'avoir sérieusement décortiqué son thème astral). Il en paya le prix. Ce soir là la Lune en Vierge était au carré du Mars du socialiste et Mars lui même au carré de son AS le rendant extraordinairement agressif. Sarkozy, normalement ardent bagarreur était quand à lui empêtré dans les filets d’une Vénus bien moins percutante. Pour plus de détails lire : Sarkozy et Hollande une conclusion vénusienne.
Ne nous privons pas du plaisir de remarquer qu'un astrologue connaissant son métier aurait pu prévenir autant Sarkozy qu'Obama de ce qui les attendaient et ainsi les conseiller profitablement.
De nombreux détails renforcent ensuite notre analyse. Par exemple
Barack Obama souffrait également ce même 3 octobre de la conjonction Mercure/Saturne au carré de son Jupiter/Saturne : Mercure, le langage, l'élocution mais aussi l'esprit, si important dans la tradition des joutes verbales américaines lui a fait défaut. Son Mercure natal si brillant par son sextile à la Lune en Gémeaux (intellect extrêmement vif, sens de l’humour) et au carré de son Pluton (ruse, astuce avec une touche de cynisme) n'a pas réussi à se déployer. Neptune au quinconce de ce même Mercure natal (structure de la pensée un peu désordonnée) et au carré de sa Lune natale (contenu de la pensée confus) ne l'ont sans doute pas aidé.