lundi, juin 07, 2010

Vénus aime les végétariens

Lorsque j'étais enfant, j'entendais régulièrement ma mère et ma grand-mère ânonner que l'on ne mangeait pas de viande le vendredi car c'est le jour de la Vierge Marie et que celle-ci n'aime pas que l'on tue les animaux.
Toutes les deux, en bonnes catholiques, respectaient ces préceptes : le vendredi on mangeait du poisson (qui n'ont même pas droit au statut d'animaux les pauvres) ou des œufs. Aucune des deux ne songea jamais à se faire végétarienne, d'ailleurs le pourquoi de ce penchant sentimental de la mère de Dieu ne les intéressaient pas, il s'agissait uniquement de lui faire plaisir.

Ainsi personne ne leur expliqua que le vendredi est le jour de Vénus (comme le samedi celui de Saturne ou le Lundi celui de la Lune, etc.), la Déesse du ciel, et que ce n'est pas un hasard si l'on représente Marie couronnée et drapée d'étoiles (Saint-Bernard n'écrivait-il pas : « Si l'orgueil, l'ambition, la jalousie te roulent dans leurs vagues, regarde l'étoile, crie vers Marie! »

Personne ne leur expliqua non plus que Vénus aime les végétariens. C'est pourtant un fait astrologique tout à fait remarquable que ceux qui sont fortement marqués par l'astre de la beauté, de l'amour et de la tendresse (par sa position à l'Ascendant, au Milieu du Ciel, par ses aspects, ou encore participant fortement du Taureau, des Poissons et de la Balance) décident volontairement, à un moment donné de leur vie, de se passer de viande.
Tout se passe comme s'ils étaient incapables de mordre dans la chair à belles dents, au contraire de ceux qui appartiennent à Mars, générateur des vrais carnivores. Cela nous explique pourquoi de nombreuses actrices ou modèles sont végétariennes, étant vénusiennes par définition.

Le végétarisme n'arrange pas tout, le thème d'Adolf Hitler, très marqué par Vénus, en est la preuve : déjà Taureau AS Balance, les deux signes vénusiens, sa Vénus maître en Taureau le fit végétarien, mais cet astre était si malmené (conjoint à Mars et au carré de Saturne) qu'il se montra sous son jour le plus laid, celui qui est associé à la frustration et à la cruauté. Pour plus de détails sur son thème voir ICI. C'est pourtant l'absence de cruauté (le signe d'une belle Vénus) qui fait les végétariens (et surtout sans doute les végétariennes). Nombre d'entre eux le deviennent par exemple après la visite traumatisante d'un abattoir.

Pour en revenir à Marie, bien des chercheurs pensent que le Christ et sa mère, en tant que membres de la secte des Esséniens étaient végétariens, ce qui n'empêcha jamais les chrétiens de se gaver de viande à la moindre occasion. D'un autre coté, la plupart des bouddhistes, Tibétains y compris (qui ont il est vrai l'excuse d'un climat polaire) mangent de la viande malgré les préceptes du Bouddha lui-même.

Pourtant n'a-t-on pas l'impression que l'humanité pour croître et survivre, devrait suivre Vénus plutôt que Mars? c'est-à-dire l'amour pas la guerre comme disaient les Hippies, ou encore la tendresse plutôt que la violence? l'union plutôt que le combat? la gentillesse plutôt que l'agressivité? Pour terminer cette réflexion à propos de Vénus (qui ne se veut pas un plaidoyer pour le végétarisme), quelques chiffres :

20 milliards de têtes de bétail produisent 18% des gaz à effet de serre (plus que le secteur des transports paraît-il!) et consomment la moitié des céréales produites dans le monde. On ne compte pas les océans d'eau douce nécessaire à la croissance de ces céréales ou la déforestation de la forêt amazonienne (entre autres) pour leur faire de la place. On ne tient pas compte non plus des millions et des millions d'abattages quotidiens, des nuages de sang, de la peur, de l'incompréhension, de la cruauté. Une humanité vénusienne, et donc végétarienne, résoudrait le problème de la faim et ferait un pas de géant vers une planète plus propre, plus douce, plus humaine.

CENTILOQUE

CLIQUEZ SUR LE LIEN pour une version entièrement retravaillée du CENTILOQUE, un ouvrage publié en 1993 aux Editions Dervy


Extrait :


1- N°5 : caractère et destinée.


« L’astrologie dévoile les relations intimes qu’entretient le caractère avec la destinée. La destinée d’un individu est l’expression de son caractère ».


Le mot caractère nous vient du grec « kharaktêr », qui signifie un signe gravé. Il signifie également ce qui est propre à une chose, son expression personnelle, son originalité. Par extension, le caractère définit l’ensemble des traits psychiques propres à un individu.


Le caractère se rapporte à la fois à l’expression originale d’un individu et à son thème astral, le signe gravé dans les cieux, qui nous représente et nous définit.


Le caractère est au départ cette infime portion de nos êtres, qui échappe au grand nivellement imposé par l’hérédité et par l’environnement de naissance (racial, familial, social et culturel). Il est ce qui nous rend unique. Au travers de ce petit germe de liberté, la nature développe en nous, patiemment, l'espritla sagesse, le pouvoir et l’amour.


Le terme de destinée est aussi riche en enseignements : il est à la racine du mot destination qui signifie le rôle, l’usage.


Le concept de destinée implique une fonction à remplir. Le caractère actualise la destinée, c’est-à-dire le rôle que nous avons à jouer dans cette existence, un rôle qui n’est pas imposé: on continue à confondre astrologie et fatalisme, on fait d’elle le chantre du c’était écrit, comme si sa fonction se bornait à décrire une destinée transformée en fatum, en une fatalité inéluctable à laquelle nul ne pourrait échapper. C’est tout à fait le contraire, puisque l’astrologie n’a de sens que si elle nous permet d’agir sur la destinée.