mardi, décembre 25, 2007

Pleine Lune en Cancer

Coïncidence cette année, une pleine lune le 24 décembre, la veille de Noël, cette célébration volée aux païens adorateurs du Soleil, dont ils fêtaient la naissance à cette date (naissance ou Natale en latin, d'où dérive le mot français de Noël) : c'est que l'astre de lumière, notre étoile, reste stationnaire environ trois jours à partir du solstice (à 23°27 sud), avant de repartir vers le nord, vers les longs jours et vers l'été.

Alors qu'il se couchait dans toute sa gloire, de l'autre coté du ciel, la Lune s'est élevée étonnamment rouge, comme à peine née des entrailles de la terre, précédée par Mars, la planète de la guerre, rouge elle aussi, une autre coïncidence.

En la voyant si belle et si ronde, je songeai à la plus frappante des coïncidences cosmiques, qui veut que dans sa plénitude elle soit exactement de la même taille que le Soleil, ce qui provoque le phénomène des éclipses.

Avec toutes ces coïncidences, comment ne pas songer à Robert Anton Wilson et Robert Shea qui écrivent justement dans le roman des Illuminati : la croyance en la coïncidence est la superstition la plus répandue du XXe siècle.

Pour revenir à cette Lune, n'était- elle pas magnifique, astrologiquement parlant, avec tous ces aspects, la conjonction à Mars dont nous parlions, mais aussi l'opposition à Mercure, à Jupiter, à Pluton et au Soleil bien entendu. Cela nous donne un axe plutôt chargé, très riche en énergies (attention aux excès, à l'impulsivité et aux mouvements de colère), qui offre des possibilités de réalisations de toutes sortes, pour ceux qui veulent s'y mettre.

L'avantage certain est d'avoir Saturne au trigone du Capricorne et au sextile du Cancer, ce qui signifie que non seulement il ne nous mettra pas de bâtons dans les roues, mais qu'en plus il donnera son appui, spécialement à ceux qui sont sérieux : le sérieux n'étant pas le refus du plaisir, ni la conformité à une morale quelconque, mais la capacité de travailler sur l'essentiel de la vie qui n'est ni l'argent, ni le succès, ni le pouvoir, mais bien la floraison de la conscience.