Vu récemment, sur un site Internet (Raven), un documentaire sur les Incas, cette civilisation andine qui bénéficia des cieux incroyablement limpides de cette partie du monde. Grâce à cette transparence céleste, les premiers Incas bâtirent l’essentiel de leur astrologie non pas sur les planètes ou les constellations, mais sur la Voie Lactée. Mieux même, ce sont les tâches noires qui parsèment la mer de lait, que nous savons maintenant être des nuages de poussière, à qui ils attribuèrent des formes animales totémiques (puma, renard…) qui étaient les plus importantes à leurs yeux. Tout cela sur fond de précession des équinoxes, qui joua un rôle prépondérant dans leur cosmogonie et dans l’idée qu’ils se firent de leur destinée en tant que peuple.
Je ne cesse d’être étonné (surpris, stupéfait,) par l’intelligence et la puissance d’observation de ces anciens astrologues, qu’ils aient été Égyptiens, Grecs, Babyloniens, Arabes, Chinois ou autres. Comment réussirent-ils avec si peu de moyen à découvrir et à comprendre les délicats secrets de la mécanique céleste ? Je suis tout aussi confondu, mais plus tristement, par l’esprit humain, qui est aussi hélas partout le même. Petit à petit les Incas en vinrent à se scinder en deux groupes, celui des paysans qui s’assimilèrent aux constellations, c’est-à-dire aux étoiles fixes, qui semblent immobiles, et celui des guerriers qui préférèrent s’identifier aux planètes qui paraissent sans attaches et voguent librement à travers les cieux. S’en suivit les oppressions et les violences habituelles, car partout l’être humain ressent ce besoin de dominer son semblable.
De ce coté là rien n’a changé, l’homme reste le même depuis des milliers d’années, fondamentalement égoïste et violent, possédé par la peur et la frustration. A contempler les milliers de topazes, de rubis, de saphirs, de diamants qui scintillent au-dessus de nos têtes, on se demande pourquoi nés au milieu de tant de beauté, nous pouvons être aussi laids. Hier matin, encore pleine, la lune grasse et jaune se couchait par dessus les montagnes couvertes d’un fin manteau de neige, resplendissantes sous les rayons dorés du soleil levant. Deux buses planaient sans effort par dessus la forêt vêtues de ses couleurs d’automne, et déchiraient l’air de leur cris. Des voix se firent entendre, celles de deux chasseurs qui grimpaient un sentier vêtus de bottes, de vestes épaisses et de cartouchières, leurs gros fusils reposant au creux des bras. Plus tard on entendit les hurlements des chiens, les coups de fusils. Un beau sanglier de plus de 70 kilos, qui ne demandait rien à personne, venait de passer de vie à trépas.
Je ne cesse d’être étonné (surpris, stupéfait,) par l’intelligence et la puissance d’observation de ces anciens astrologues, qu’ils aient été Égyptiens, Grecs, Babyloniens, Arabes, Chinois ou autres. Comment réussirent-ils avec si peu de moyen à découvrir et à comprendre les délicats secrets de la mécanique céleste ? Je suis tout aussi confondu, mais plus tristement, par l’esprit humain, qui est aussi hélas partout le même. Petit à petit les Incas en vinrent à se scinder en deux groupes, celui des paysans qui s’assimilèrent aux constellations, c’est-à-dire aux étoiles fixes, qui semblent immobiles, et celui des guerriers qui préférèrent s’identifier aux planètes qui paraissent sans attaches et voguent librement à travers les cieux. S’en suivit les oppressions et les violences habituelles, car partout l’être humain ressent ce besoin de dominer son semblable.
De ce coté là rien n’a changé, l’homme reste le même depuis des milliers d’années, fondamentalement égoïste et violent, possédé par la peur et la frustration. A contempler les milliers de topazes, de rubis, de saphirs, de diamants qui scintillent au-dessus de nos têtes, on se demande pourquoi nés au milieu de tant de beauté, nous pouvons être aussi laids. Hier matin, encore pleine, la lune grasse et jaune se couchait par dessus les montagnes couvertes d’un fin manteau de neige, resplendissantes sous les rayons dorés du soleil levant. Deux buses planaient sans effort par dessus la forêt vêtues de ses couleurs d’automne, et déchiraient l’air de leur cris. Des voix se firent entendre, celles de deux chasseurs qui grimpaient un sentier vêtus de bottes, de vestes épaisses et de cartouchières, leurs gros fusils reposant au creux des bras. Plus tard on entendit les hurlements des chiens, les coups de fusils. Un beau sanglier de plus de 70 kilos, qui ne demandait rien à personne, venait de passer de vie à trépas.